Dictionnaire des etats ephemeres ou disparus
Ouvrage publié par les éditions Dualpha, portant le numéro ISBN 2915461406743, vendu 41 € et classé au rayon « Histoire ».
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Rien n'étant jamais définitif, l'Histoire nous enseigne que comme les êtres vivants et les civilisations, les États sont mortels. Les pages de l'aventure humaine sont remplies d'épitaphes gravées à la mémoire des bâtisseurs de Royaumes, d'Empires et d'États. Mais qu'est-ce qu'un État ? La réponse est-elle la définition juridique et si restrictive lui attribuant la qualité de personne morale de droit public détentrice de la souveraineté ? Ou plutôt celle qualifiant d'État une entité avec une population et un territoire bien déterminés, dotés des symboles caractéristiques qui la distinguent des autres ? La reconnaissance internationale ne lui en garantit pas pour autant une matérialité : sur quels arpents de sable est située la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et sur quels territoires s'exerce la souveraineté de l'Autorité palestinienne ? La Tchécoslovaquie née des décombres du premier conflit mondial, a disparu deux fois au cours du dernier siècle. L'Empire austro-hongrois, la Yougoslavie, la RDA ou l'URSS, États autrement plus solides que les petites nations baltes ou l'Arménie ressuscitées, elles, ont également disparu. Tout comme le Katanga, le Biafra, le Sud-Kasaï, les Moluques du Sud ou Bougainville pour ne parler que des plus célèbres sécessions du xxe siècle, tandis que le Tibet et le Cachemire continuent d'occuper la Une de la presse internationale. États éphémères, microscopiques, folkloriques et pittoresques, Abaco, Anguilla, Embo, Envalira, Rupununi ou Vellerat ont traversé cette actualité à la vitesse de la lumière, tandis que la chute du régime blanc de Pretoria entrnait la dissolution de quatre bantoustans indépendants. C'est à la découverte d'une liste non exhaustive de quelques cent quarante six États et entités politiques disparus que nous convie Jean-Claude Rolinat. Illustrations en noir et blanc