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Fiche article

9782350683003
Les républicains espagnols
Une œuvre de Cubero Jose
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Nous avons commandé un réassort de cet article le 17 mars 2023.
Ouvrage broché portant le numéro ISBN 9782350683003, vendu 25 € et classé au rayon « Histoire », publié le 24 avril 2013 par les éditions Cairn, d'un poids de 850 grammes et large de 160 millimètres pour 240 de haut et 26 d'épaisseur.
Avec les débuts de la guerre d'Espagne arrivèrent les premiers réfugiés. Mais ce fut en 1939 que la retirada, la retraite de l'armée républicaine espagnole, jeta sur les chemins de l'exil une immense vague de 500 000 personnes. La France, prise au dépourvu et déchirée par un violent débat interne, les rassembla dans des camps qui, trop souvent improvisés dans l'urgence, se résumaient à une plage battue par les vents d'hiver. Nombre d'entre eux tentèrent l'aventure du retour ou réémigrèrent en particulier vers l'Amérique latine. Les autres furent enrégimentés, embrigadés, ballotés de camps en compagnies puis groupements de travailleurs étrangers et constituèrent une main d'oeuvre contrainte sur les chantiers du Mur de l'Atlantique ou en Allemagne. Pourtant, ils s'engagèrent aussi précocement dans la Résistance ou, de Narvik à Paris libéré et à Berchtesgaden, parcoururent tous les champs de bataille sous l'uniforme français. Mais pour ces républicains, la libération de la France n'était que le prélude à la reconquête d'une Espagne qu'il fallait affranchir du joug franquiste. Espoirs pourtant déçus, ravivant au sein de l'exil des affrontements souvent hérités de la Guerre civile. Jusqu'à ce que, posant enfin leurs valises, vienne pour eux le temps de l'intégration.

Du même auteur:

José Cubero
Le 13 octobre 1761, Marc-Antoine Calas est découvert mort dans le magasin de son père, rue des Filatiers à Toulouse. Pour le capitoul David de Beaudrigue chargé de l'affaire, point de doute : Marc-Antoine, désireux d'embrasser le catholicisme, a été assassiné par ses propres parents, huguenots endurcis et isolés dans une ville très catholique. Marc-Antoine mit-il fin à ses jours comme le soutinrent les Calas et Voltaire, ou fut-il «pendu ou étranglé» par des assassins dont la trace s'est perdue ? C'est toute une ville qui, intériorisant une imaginaire «haine implacable» des calvinistes, prononce la terrible sentence. Combats d'hier mais aussi d'aujourd'hui. Si bien que l'article 10 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, reconnu par notre constitution, est toujours d'actualité avec toutes les conséquences qui en découlent. «Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi».
Dans le bureau de l'historien José Cubéro, des centaines de livres, bien sûr, mais aussi la baguette et la clarinette de son musicien de père. C'est un endroit clair, ouvert. C'est un bureau ouvert sur la cuisine-salle à manger. La lumière naturelle pénètre généreusement dans le bureau, salon, bibliothèque de l'historien José Cubéro. Dans cette agréable pièce à vivre, José Cubéro travaille, lit, écoute de la musique et reçoit amis et étudiants dans trois fauteuils clubs qui entourent une table basse. Dans sa bibliothèque murale, des centaines de livres qu'il utilise régulièrement pour ses travaux, rangés par « couches sédimentaires » en fonction des sujets qu'il traite dans ses livres à lui. Ainsi, il y a un rayonnage sur le département, un autre sur la Révolution pour son premier ouvrage, « La Révolution en Bigorre ». Dans les travées, des livres sur la guerre d'Espagne, celle de « 14 », le vagabondage. Il accumule aussi des ouvrages sur les violences faites aux femmes en temps de guerre, le thème de son prochain livre. « C'est une bibliothèque vivante, qui respire, se développe au fur et à mesure des sujets traités. J'y ai aussi des bouquins que je n'ai pas encore eu le temps de lire. Je sais qu'ils sont là. C'est une façon de se les approprier avant même de les lire. » Parmi tous ces livres, José Cubéro a une affection particulière pour « La Civilisation de l'Occident médiéval », de Jacques Le Goff. La Dépêche .fr 04/12/2010 « C'est un cadeau de mon épouse quand nous étions étudiants à Toulouse. » L'historien a aussi un profond attachement à un objet « d'une modestie totale » : la baguette de chef d'orchestre de son père, ce musicien espagnol exilé. José Cubéro a aussi conservé la clarinette - d'une seule pièce - de ce père admiré mais redoutable maître de musique. « J'ai appris la clarinette avec lui, pour mon malheur, car les pères sont de piètres professeurs impatients. » Sur une étagère, un chat en bois et des oiseaux en verre et en bronze qui vivent en harmonie. Tout en haut d'une étagère, une série de canards possède une vie plongeante sur la pièce. En attente de réparation, les morceaux d'une décoration, avec deux lions, en bois qui ornait une grande glace ramenée d'Argentine par l'arrière-grand-père de son épouse.
11.00 €
9782350689319
José Cubero
À partir de documents divers – archives publiques, études universitaires, presse locale et nationale –, José Cubero retrace les étapes de l'industrialisation des Hautes-Pyrénées qui furent un département durablement rural. Un Arsenal est d'abord implanté à Tarbes dès 1871, puis les industries de la Défense nationale voient le jour pendant la Grande guerre grâce à l'électricité avant le véritable décollage industriel du début des années 1920. Mais cette histoire est aussi une histoire sociale, celle des hommes qui ont participé à cette aventure, avec leurs espoirs, leurs luttes, mais aussi leurs divisions et leurs échecs, une histoire à « hauteur d'homme ». Avec aussi la nécessité de faire appel à des travailleurs étrangers : travailleurs coloniaux lors des deux conflits mondiaux, espagnols mais aussi bien sûr paysans déracinés.  Ceux-ci conservent opiniâtrement des liens avec leurs origines et constituent pendant plusieurs décennies le type même des ouvriers paysans. Après la Seconde Guerre mondiale et la remise en route de l'appareil productif hérité de l'entre-deux-guerres, l'éloignement des centres de décision et l'absence d'un terreau de petites et moyennes entreprises frappent le département. Cependant, malgré la fermeture d'un certain nombre d'usines, la création du pôle universitaire a facilité l'association entre la recherche et le développement. Ce qui a permis l'éclosion de ces petites et moyennes entreprises performantes qui avaient tant manqué par le passé et de sous traitants implantés dans le terreau local mais inscrits dans la mondialisation. Histoire sociale et industrielle des Hautes-Pyrénées : Les entrelacs du local et du national. Dans cet ouvrage passionnant et très documenté, l'historien José Cubéro s'attache à raconter l'histoire de l'industrialisation des Hautes-Pyrénées, un département rural transformé par la Guerre, qui aujourd'hui encore se voit modeler par une vie industrielle en constante évolution.
Dans le bureau de l'historien José Cubéro, des centaines de livres, bien sûr, mais aussi la baguette et la clarinette de son musicien de père. C'est un endroit clair, ouvert. C'est un bureau ouvert sur la cuisine-salle à manger. La lumière naturelle pénètre généreusement dans le bureau, salon, bibliothèque de l'historien José Cubéro. Dans cette agréable pièce à vivre, José Cubéro travaille, lit, écoute de la musique et reçoit amis et étudiants dans trois fauteuils clubs qui entourent une table basse. Dans sa bibliothèque murale, des centaines de livres qu'il utilise régulièrement pour ses travaux, rangés par « couches sédimentaires » en fonction des sujets qu'il traite dans ses livres à lui. Ainsi, il y a un rayonnage sur le département, un autre sur la Révolution pour son premier ouvrage, « La Révolution en Bigorre ». Dans les travées, des livres sur la guerre d'Espagne, celle de « 14 », le vagabondage. Il accumule aussi des ouvrages sur les violences faites aux femmes en temps de guerre, le thème de son prochain livre. « C'est une bibliothèque vivante, qui respire, se développe au fur et à mesure des sujets traités. J'y ai aussi des bouquins que je n'ai pas encore eu le temps de lire. Je sais qu'ils sont là. C'est une façon de se les approprier avant même de les lire. » Parmi tous ces livres, José Cubéro a une affection particulière pour « La Civilisation de l'Occident médiéval », de Jacques Le Goff. La Dépêche .fr 04/12/2010 « C'est un cadeau de mon épouse quand nous étions étudiants à Toulouse. » L'historien a aussi un profond attachement à un objet « d'une modestie totale » : la baguette de chef d'orchestre de son père, ce musicien espagnol exilé. José Cubéro a aussi conservé la clarinette - d'une seule pièce - de ce père admiré mais redoutable maître de musique. « J'ai appris la clarinette avec lui, pour mon malheur, car les pères sont de piètres professeurs impatients. » Sur une étagère, un chat en bois et des oiseaux en verre et en bronze qui vivent en harmonie. Tout en haut d'une étagère, une série de canards possède une vie plongeante sur la pièce. En attente de réparation, les morceaux d'une décoration, avec deux lions, en bois qui ornait une grande glace ramenée d'Argentine par l'arrière-grand-père de son épouse.
25.00 €
9782350689579
José Cubéro
Le 18 juillet 1936 commence la guerre d’Espagne dont la mémoire est restée vivace. Elle jette l’une contre l’autre les deux Espagne mais très vite se complexifie car toutes les idéologies caractéristiques du XXe siècle s’affrontent férocement dans la péninsule : celles du passé, avec les traditionalistes, tant du point de vue religieux que social, celles qui caractérisent le siècle avec les fascistes, les anarchistes, les communistes, les socialistes, les trotskystes et … les républicains. Les massacres, perpétrés dans chaque camp, selon une ampleur et des objectifs différents, ajoutent à la cruauté de ce conflit qui se termine par la victoire des franquistes. Pour les républicains de toutes nuances, c’est le temps de l’exil, essentiellement en France. La retirada, en 1939, charrie en une quinzaine de jours, une immense vague de 500 000 personnes, femmes, enfants, vieillards, hommes d’âge militaire, soldats et civils. Ils sont « reçus » soit dans des centres d’accueil improvisés, soit dans des camps qualifiés par les autorité françaises « de concentration ». Les hommes, intégrés d’abord dans des Compagnies, puis des Groupements de travailleurs étrangers, participent largement aux combats de la Résistance, soit dans des groupes de guérilleros, soit dans des unités françaises. Ayant participé à la libération du territoire français, ils échouent cependant en octobre 1944 dans leur tentative d’abattre le joug franquiste. L’introduction de l’Espagne franquiste dans les instances de l’ONU en 1955 sonne le glas de leurs espoirs et ils considèrent alors que le temps de « poser leurs valises » est venu. C’est le temps d’une intégration réussie dans les contexte de Trente Glorieuses.
Dans le bureau de l'historien José Cubéro, des centaines de livres, bien sûr, mais aussi la baguette et la clarinette de son musicien de père. C'est un endroit clair, ouvert. C'est un bureau ouvert sur la cuisine-salle à manger. La lumière naturelle pénètre généreusement dans le bureau, salon, bibliothèque de l'historien José Cubéro. Dans cette agréable pièce à vivre, José Cubéro travaille, lit, écoute de la musique et reçoit amis et étudiants dans trois fauteuils clubs qui entourent une table basse. Dans sa bibliothèque murale, des centaines de livres qu'il utilise régulièrement pour ses travaux, rangés par « couches sédimentaires » en fonction des sujets qu'il traite dans ses livres à lui. Ainsi, il y a un rayonnage sur le département, un autre sur la Révolution pour son premier ouvrage, « La Révolution en Bigorre ». Dans les travées, des livres sur la guerre d'Espagne, celle de « 14 », le vagabondage. Il accumule aussi des ouvrages sur les violences faites aux femmes en temps de guerre, le thème de son prochain livre. « C'est une bibliothèque vivante, qui respire, se développe au fur et à mesure des sujets traités. J'y ai aussi des bouquins que je n'ai pas encore eu le temps de lire. Je sais qu'ils sont là. C'est une façon de se les approprier avant même de les lire. » Parmi tous ces livres, José Cubéro a une affection particulière pour « La Civilisation de l'Occident médiéval », de Jacques Le Goff. La Dépêche .fr 04/12/2010 « C'est un cadeau de mon épouse quand nous étions étudiants à Toulouse. » L'historien a aussi un profond attachement à un objet « d'une modestie totale » : la baguette de chef d'orchestre de son père, ce musicien espagnol exilé. José Cubéro a aussi conservé la clarinette - d'une seule pièce - de ce père admiré mais redoutable maître de musique. « J'ai appris la clarinette avec lui, pour mon malheur, car les pères sont de piètres professeurs impatients. » Sur une étagère, un chat en bois et des oiseaux en verre et en bronze qui vivent en harmonie. Tout en haut d'une étagère, une série de canards possède une vie plongeante sur la pièce. En attente de réparation, les morceaux d'une décoration, avec deux lions, en bois qui ornait une grande glace ramenée d'Argentine par l'arrière-grand-père de son épouse.
10.00 €
9782350688107
José Cubero
Dans l’imaginaire des populations des Landes de Gascogne, le feu fut toujours présent. Soit qu’il fût dévastateur, soit que maîtrisé, il permît aux pasteurs du temps des échasses de pratiquer dans la lande l’incinération à feu courant qui favorisait la croissance de l’herbe dont les troupeaux avaient besoin sur les terrains de parcours. Des troupeaux qui produisaient le fumier indispensable à une agriculture de subsistance pratiquée sur un sol pauvre. Mais, après des années fastes, celles du temps de «l’arbre d’or», la forêt, exploitée dans l’entre-Deux-Guerres en fonction d’intérêts à court terme, peu entretenue par l’abandon du débroussaillage, subit une décennie d’incendies de 1937 à 1947, ponctuée par le cataclysme de 1949. Il fit 82 victimes dont de nombreux habitants de la forêt qui, face au feu, avaient pour tradition d’aller le combattre. Cette année-là, malgré le renfort de l’armée et la mobilisation des pompiers, y compris ceux de Paris, les installations militaires et de nombreuses villes, dont Bordeaux, furent menacées par les flammes. Après le passage des incendies qui eurent l’ampleur d’un désastre national, il ne restait plus qu’à restaurer la forêt, tout en s’interrogeant sur la meilleure façon de la préserver au moment où le gemmage disparaissait progressivement au profit de l’usine à bois. Aujourd’hui, la réflexion des experts et des aménageurs porte aussi sur son devenir à l’horizon 2050.
Dans le bureau de l'historien José Cubéro, des centaines de livres, bien sûr, mais aussi la baguette et la clarinette de son musicien de père. C'est un endroit clair, ouvert. C'est un bureau ouvert sur la cuisine-salle à manger. La lumière naturelle pénètre généreusement dans le bureau, salon, bibliothèque de l'historien José Cubéro. Dans cette agréable pièce à vivre, José Cubéro travaille, lit, écoute de la musique et reçoit amis et étudiants dans trois fauteuils clubs qui entourent une table basse. Dans sa bibliothèque murale, des centaines de livres qu'il utilise régulièrement pour ses travaux, rangés par « couches sédimentaires » en fonction des sujets qu'il traite dans ses livres à lui. Ainsi, il y a un rayonnage sur le département, un autre sur la Révolution pour son premier ouvrage, « La Révolution en Bigorre ». Dans les travées, des livres sur la guerre d'Espagne, celle de « 14 », le vagabondage. Il accumule aussi des ouvrages sur les violences faites aux femmes en temps de guerre, le thème de son prochain livre. « C'est une bibliothèque vivante, qui respire, se développe au fur et à mesure des sujets traités. J'y ai aussi des bouquins que je n'ai pas encore eu le temps de lire. Je sais qu'ils sont là. C'est une façon de se les approprier avant même de les lire. » Parmi tous ces livres, José Cubéro a une affection particulière pour « La Civilisation de l'Occident médiéval », de Jacques Le Goff. La Dépêche .fr 04/12/2010 « C'est un cadeau de mon épouse quand nous étions étudiants à Toulouse. » L'historien a aussi un profond attachement à un objet « d'une modestie totale » : la baguette de chef d'orchestre de son père, ce musicien espagnol exilé. José Cubéro a aussi conservé la clarinette - d'une seule pièce - de ce père admiré mais redoutable maître de musique. « J'ai appris la clarinette avec lui, pour mon malheur, car les pères sont de piètres professeurs impatients. » Sur une étagère, un chat en bois et des oiseaux en verre et en bronze qui vivent en harmonie. Tout en haut d'une étagère, une série de canards possède une vie plongeante sur la pièce. En attente de réparation, les morceaux d'une décoration, avec deux lions, en bois qui ornait une grande glace ramenée d'Argentine par l'arrière-grand-père de son épouse.
20.00 €
9782350686691
José Cubero
Le 20 août 1944, le département des Hautes-Pyrénées est libéré. Le 23 août, le préfet nommé par le gouvernement provisoire présidé par de Gaulle arrive à Tarbes. Pour autant la guerre n'est pas terminée et, après les manifestations de joie qui s'expriment lors des fêtes de la Libération, les soucis du quotidien prennent durablement le dessus. Non seulement les pénuries ne disparaissent pas avec le repli de l'occupant, mais le ravitaillement devient le souci constant des «ménagères». A cette préoccupation lancinante s'ajoute le désir, parfois pulsionnel, de «punir les traîtres», en particulier collaborateurs, délateurs et miliciens. Mais si les exécutions sont conçues comme des actes de guerre jusqu'à la Libération, elles deviennent, dès que les nouvelles autorités se mettent en place, des actes criminels passibles des tribunaux. La presse nationale s'empare du sujet, évoquant les «tueurs de Tarbes», leur attribuant, après la Libération, un certain nombre de crimes imaginaires. Mais, pendant toutes les années de la sortie de guerre, que l'on peut prolonger jusqu'au début des années 50, les Hautes-Pyrénées sont secouées par une longue série d'attentats à la bombe et affectées par la permanence de graves pénuries alimentaires. Les milieux résistants qui ambitionnaient de renouveler la vie sociale de la nation sont écartés, pendant que les enjeux de mémoires sont instrumentalisés par les partis politiques, en particulier par la mouvance communiste qui entend se prévaloir du rôle joué dans la Résistance. Les Hautes-Pyrénées, grâce à un travail d'archives méticuleux, apparaissent comme un exemple transposable à l'échelle nationale par de multiples aspects.
José Cubero est professeur honoraire agrégé et historien. Il a croisé sa carrière professionnelle dans le Midi avec des recherches historiques et un engagement dans la vie associative dans le domaine social et culturel.
Il a publié une quinzaine d'ouvrages et de nombreux articles. Il a participé sur Sud Radio, France Inter et France Culture à des émissions comme Deux mille ans d'histoire, Concordance des temps et Les lundis de l'Histoire. Il a aussi été invité pour présenter ses ouvrages sur les chaînes de la télévision publique comme Antenne 2, France 2 et France 5.
20.00 €
9782350686103
Jose Cubero
Dans les locaux pratiquement inoccupés depuis 1903 de l’ancien établissement de la congrégation des pères de Garaison dans les Hautes-Pyrénées, des Austro-Allemands sont internés à partir du 7 septembre 1914. Dès la mobilisation, ces ressortissants de pays en guerre contre la France sont évacués de Paris, puis internés dans des camps – une cinquantaine en France –, dits « de concentration », en un temps où cette expression est neutre. Les hommes d’âge militaire, c’est-à-dire mobilisables, ont vocation à y demeurer jusqu’à la fin de la guerre afin que l’ennemi ne puisse pas les enrégimenter. Certains y resteront jusqu’en 1919 alors que les femmes, les enfants et les vieillards doivent être rapatriés. Mais nombre d’Allemands et d’Austro-Hongrois, immigrés dès 1880, ont épousé des femmes qui, françaises d’origine, sont devenues Allemandes ou Austro-Hongroises par mariage. Dès lors étrangères, elles sont, à ce titre, souvent internées alors que leurs enfants d’âge militaire issus de ces mariages, devenus Français par droit du sol, combattent sous les couleurs françaises. José Cubero interroge les dossiers individuels et les drames qu’ils dévoilent : que peut signifier un rapatriement pour des Françaises devenues Allemandes par mariage ou pour des ressortissants Austro-Allemands qui n’ont plus d’affections ou d’intérêts dans leurs pays d’origine ? Des pays que souvent ils ne connaissent pas ou ne connaissent plus. Toute la question de l’Europe pendant la Grande Guerre, mais à « hauteur d’homme », avec des regards qui se croisent, ceux de l’administration et des internés, francophiles ou germanophiles.
José Cubero, qui a publié tous ses derniers ouvrages aux éditions Cairn, s’intéresse depuis plusieurs années au fait de guerre, de la Première à la Seconde Guerre mondiales et à l’exil des républicains espagnols.
20.00 €
9782350684567
Jose Cubero
Cet album illustré de quelque 200 photos dont certaines inédites présente la seconde guerre mondiale à Toulouse qui, située jusqu'en novembre 1942 en zone libre, fut l'une des grandes capitales de la Résistance. Mais, bien que certaines de ces photographies semblent nous livrer d'emblée leur signification - défilés, manifestations, arrivée des résistants, hommage dû aux morts, visite de De Gaulle - toutes nécessitent une contextualisation qui éclaire la complexité de cette période faite de difficultés, de souffrances mais aussi d'espoir. D'autant plus nécessaire que la Résistance, clandestine, ne s'est pas offerte en spectacle et n'apparaît donc au grand jour qu'après le 6 juin 1944, voire à Toulouse lors des combats de la Libération. Le texte prend alors provisoirement le pas sur l'image car la nécessité s'impose de présenter les mouvements et les réseaux à travers quelques portraits de dirigeants.
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9782350682228
Jose Cubero
Les Hautes-Pyrénées, totalement immergées dans le Second conflit mondial ont vécu, de 1938 à 1948, une décennie particulièrement cruciale. Encore largement rurales malgré l'implantation de forts noyaux industriels, leur vie, tout en étant rythmée par les grands débats nationaux, traduit aussi les spécificités locales avec, en particulier, l'impact, fort, de la guerre d'Espagne. Lorsque, en 1940, la défaite survient, plusieurs dizaines de milliers de réfugiés parviennent dans les Hautes-Pyrénées. Ces dernières, bien que non occupées, n'en subissent pas moins de dures conséquences. Pendant que Vichy tente d'implanter la Révolution nationale, que les communistes sont pourchassés, que Pétain est acclamé lors de son voyage à Lourdes et Tarbes, les privations affectent en particulier urbains et ouvriers. Si certains Haut-pyrénéens savent opposer un refus précoce à Vichy, d'autres prennent des engagements qui aujourd'hui peuvent paraître ambigus, pour peu que l'on fasse fi de la chronologie et de la complexité du moment. Mais quand vient l'heure de la Libération, la Résistance, malgré ses tensions internes, sait entraver le repli des troupes allemandes. Cette période tissée de difficultés mais aussi d'espoirs s'achèvera en 1948 par des nouvelles ruptures qui, ici encore, sont imprégnées de leurs caractéristiques locales.
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Jose Cubero
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9782350681368
Jose Cubero
Département frontière qui refusa durablement le service armé, les Hautes-Pyrénées où Tarbes est devenue une importante ville de garnison reflètent une image tout à la fois complète et contrastée de l'arrière pendant la Grande Guerre. Un arsenal qui amalgame jusqu'à 16 000 personnes - ouvriers mobilisés, travailleurs coloniaux et main-d'œuvre féminine rurale -- et livre des quantités croissantes et canons et d'obus. La base hydroélectrique constituée par les Pyrénées favorise aussi l'émergence d'un véritable complexe militaro-industriel. Des usines d'explosifs sortent de terre à Pierrefitte et à Lannemezan pendant que villes et bourgs fournissent uniformes, harnachements, selles, caisses à munitions et usinent les obus. Mais dans ce département qui demeure à dominante rurale, femmes, enfants et vieillards doivent aussi répondre à des réquisitions de plus en plus pesantes pendant que chacun, quelle que soit sa classe, est invité à verser son or pour la défense nationale ou son obole pour aider les prisonniers. Cet effort multiforme est légitimé par un discours de guerre omniprésent. Mais, une des originalités du département, c'est aussi de posséder les rapports d'une quarantaine d'instituteurs qui, à la demande du préfet, dévoilent, souvent sans fard et au-delà du ton convenu de l'administration, l'état matériel et moral des populations : adhésion à l'union sacrée, rejet des embusqués et des profiteurs de guerre - les paroles sont souvent dures à l'égard des paysans -, poids des deuils, opposition aux réquisitions et, parfois, attitudes et propos pacifistes, voire défaitistes. Au-delà d'un département, le reflet complexe de l'arrière.
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