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Fiche article

9782353743322
La gauche petainiste
Une œuvre de Jean-claude Valla
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Cet article a été constaté en stock le 19 mai 2023.
Ouvrage broché portant le numéro ISBN 9782353743322, vendu 25 € et classé au rayon « Histoire », publié le 10 avril 2017 par les éditions Dualpha dans la collection « Les cahiers libres d'histoire », large de 148 millimètres pour 210 de haut et comportant 236 pages.
Cette gauche pétainiste, plus attentiste que collaborationniste, attachée à la personne du Maréchal ou respectueuse de sa légitimité, aucun historien n’a vraiment pris la peine de l’étudier dans sa spécificité. Jean-Claude Valla nous la fait découvrir durant ces journées cruciales de juillet 1940. Vingt-cinq parlementaires de gauche et une vingtaine de syndicalistes, pour la plupart cégétistes, ont été nommés par le maréchal Pétain au Conseil national. Parmi eux : Paul Faure, député de la Saône-et-Loire et secrétaire général de la SFIO depuis 1920. Il avait tenu les rênes du parti avec Léon Blum, mais s’était opposé à lui en 1938 sur l’attitude à adopter à l’égard du IIIe Reich : tandis que Paul Faure, militant pacifiste de toujours, se déclarait partisan de négociations et d’une révision du traité de Versailles, Léon Blum, cédant à la pression de ses coreligionnaires, en appelait à la croisade des démocraties contre le fascisme. Jean-Claude Valla nous fait découvrir ces personnages, en privilégie quelques-uns comme Adrien Marquet dont il retrace le parcours politique original, et bouscule au passage bon nombre d’idées reçues sur la nomination du maréchal Pétain à la présidence du conseil en juin 1940, sur l’entrevue de Montoire en octobre, sur la destitution de Pierre Laval en décembre ou sur la création du Conseil national en janvier 1941. Une contribution non conformiste à l’histoire du régime de Vichy.

Jean-Claude Valla (1944-2010), journaliste et historien, a été tour à tour journaliste à Valeurs actuelles, secrétaire général du GRECE (Groupement de recherche et d’études pour la civilisation européenne), rédacteur en chef d’Éléments pour la civilisation eu ro péenne, directeur de la rédaction du Figaro Magazine, de Maga zine Hebdo, puis de la Lettre de Magazine hebdo, et de Minu te. Collaborateur d’Historia dans les années 70 du siècle dernier, il a publié une douzaine de livres et fondé en 2000 les «Cahiers Libres d’Histoire».

Du même auteur:

Jean-Claude Valla
L’observation des juifs de Russie, la lecture de Nietzsche, la fréquentation de Sorel et la découverte de Maurras vont métamorphoser Georges Valois. Rallié à l’Action française, il tente de promouvoir la monarchie auprès des syndicalistes révolutionnaires révulsés par la « république fusilleuse » de Clemenceau. En 1909, il publie une enquête La monarchie et la classe ouvrière et, en 1911, s’associe à Édouard Berth, ami de Sorel, pour lancer le Cercle Proudhon.Ce livre n’est pas l’histoire du Faisceau, le premier parti fasciste français, créé par Georges Valois en 1925, mais celle du cheminement intellectuel de son fondateur : comment un homme élevé dans la plus stricte tradition républicaine, acquis très jeune aux idées anarchistes et convaincu de l’innocence de Dreyfus, a-t-il pu évoluer vers l’antisémitisme, le monarchisme et le fascisme ? À dix-sept ans – « l’âge, dira-t-il, où les fils de bourgeois ne voyagent qu’avec leur maman » –, Valois s’est embarqué pour Singapour. Revenu en France dix-huit mois plus tard, il est entré dans les cercles anarchistes où il a côtoyé les pionniers du syndicalisme révolutionnaire et fait la connaissance de leur théoricien, Georges Sorel. À vingt-trois ans, il est parti en Russie comme précepteur dans une famille de vieille aristocratie, dont l’ouverture d’esprit a ébranlé ses convictions. L’observation des communautés juives de Russie, la lecture de Nietzsche, la fréquentation de Sorel et la découverte de Maurras vont le métamorphoser. Rallié à l’Action fran­çaise, il tente de promouvoir la monarchie auprès des syndicalistes révolutionnaires révulsés par la « république fusilleuse » de Clemenceau. En 1909 il publie une enquête sur La monarchie et la classe ouvrière et, en décembre 1911, il s’associe à Édouard Berth, ami de Sorel, pour lancer le Cercle Proudhon, tandis que Sorel lui-même, qui avait été le principal disciple de Marx en France, crée un hebdomadaire, l’Indépendance, pour dénoncer les méfaits de la démocratie. Le Faisceau sera l’aboutissement – fragile et éphémère – de cette évolution, avant que Valois ne renoue avec ses idées de jeunesse. Mort en déportation le 18 février 1945, il échappe à toutes les grilles de lecture manichéennes dont notre époque est friande.
23.00 €
9782353743568
Jean-Claude Valla
Lorsque Napoléon se fait proclamer empereur en mai 1804, ceint la couronne des Lombards un an plus tard et se pose en suzerain des rois de l’Europe, c’est bien de Charlemagne dont il s’inspire. Et, lorsqu’il engage avec le Saint-Siège un bras de fer qui se nourrit des mêmes arguments que la querelle du Sacerdoce et de l’Empire (1154-1250), ce sont alors les empereurs germaniques qu il prend pour modèles. Une relecture de l’histoire napoléonienne.Maintes fois Napoléon s’est posé en successeur de Charlemagne, mais beaucoup d’historiens n’y ont vu qu’une manifestation de son orgueil. Oublieux de la longue mémoire et dédaigneux des mythes, les meilleurs spécialistes n’ont pas pris la peine de tirer le fil d’une tradition qui irrigue l’histoire de l’Europe depuis « l’effondrement » de l’empire romain d’Occident au V° siècle et sa « restauration » par Charlemagne trois cents ans plus tard. Or, c’est cette nostalgie de l’empire qui permet de comprendre l’aventure napoléonienne. Les Français, il est vrai, ont enfermé Charlemagne dans une vision hexagonale – et anachronique – de leur histoire. Ils ont oublié que plusieurs de leurs rois avaient tenté de ravir le titre impérial aux Habsbourg (Philippe le Hardi, François Ier, Louis XIV) ou de récupérer par la force tel ou tel fief de Charlemagne, en s’appropriant la prétendue mission divine des Francs (Charles VIII). Lorsque Napoléon se fait proclamer empereur en mai 1804, ceint la couronne des Lombards un an plus tard et se pose en suzerain des rois de l’Europe, c’est bien de Charlemagne, empereur d’Occident, dont il s’inspire. Puis, lorsqu’il fait attribuer à son fils le titre de roi de Rome et qu’il engage avec le Saint-Siège un bras de fer qui se nourrit des mêmes arguments que la querelle du Sacerdoce et de l’Empire (1154-1250), ce sont alors les empereurs germaniques qu’il prend pour modèles. Fils indigne des Lumières, Napoléon s’est servi des utopies de 1789 avant de chevaucher des mythes qui en étaient la plus éclatante négation. À l’aune du revirement accompli en quelques années – retour au principe monarchique et affirmation d’un grand dessein européen –, nous pouvons imaginer ce que le Premier Empire aurait pu devenir si le destin lui avait accordé la paix et la durée. La Révolution, bien malgré elle, avait accouché d’un parricide et d’un démiurge.
23.00 €
9782353743575
Jean-Claude Valla
En une seule journée, le 27 mai 1944, les bombardiers américains ont tué autant, sinon plus, de civils français innocents qu’il y a eu de victimes tout aussi innocentes dans les Twin Towers de New York, lors du double attentat du 11 septembre 2001. Les Français d’aujourd’hui se souviennent des bombardements atomiques sur le Japon en août 1945, mais ignorent que les bombardements anglo-américains dans leur propre pays ont fait presque autant de victimes (70 000) que la bombe atomique de Hiroshima (75 000) et beaucoup plus que celle de Nagasaki (40 000). Amnésiques de leur propre histoire, nos compatriotes ont tous appris que Coventry, bombardée par la Luftwaffe dans la nuit du 14 au 15 novembre 1940, est une ville martyre, mais ne savent pas que le nombre de morts qui a résulté de ce raid aérien (380) est presque de cinq fois inférieur à celui des victimes françaises du bombardement américain de Marseille (1.752 morts), le 27 mai 1944. Or, la cité phocéenne n’a jamais été qualifiée de ville martyre, pas plus que les autres agglomérations françaises écrasées sous les bombes américaines, que ce soit Saint-Étienne (1.084 morts), Nantes (1 500 morts), Lyon (717 morts), Avignon (525 morts), Le Portel (500 morts), Rennes (500 morts), Toulon (450 morts) ou Nice (384 morts), pour ne pas citer Rouen dont les 200 morts des bombardements américains du 30 mai au 4 juin 1944 sont venus s’ajouter aux 900 victimes du bombardement anglais de la nuit du 18 avril 1944. Dans le climat d’hystérie qui a suivi les trois attentats de New York et de Washington, Jean-Claude Valla a jugé utile de raconter ce qu’ont subi les malheureux Français pris sous les bombes américaines, car Oussama Ben Laden et ses « fous de Dieu » n’ont pas innové en matière de destructions d’immeubles d’habitation et d’assassinats collectifs d’innocents. Le moment était venu d’évoquer cette tragédie trop souvent occultée ou déformée par l’hypertrophie d’une Mémoire sélective.
Jean-Claude Valla (1944-2010), journaliste et historien, a été tour à tour journaliste à Valeurs actuelles, secrétaire général du GRECE (Groupement de recherche et d’études pour la civilisation européenne), rédacteur en chef d’Éléments pour la civilisation européenne, directeur de la rédaction du Figaro Magazine, de Magazine Hebdo, puis de la Lettre de Magazine hebdo et de Minute. Collaborateur d’Historia, il a publié une douzaine de livres et fondé en 2000 les « Cahiers Libres d’Histoire ».
23.00 €
9782353743421
Jean-claude Valla
Si l’on admet l’existence d’une gauche collaborationniste, on s’efforce en général d’en sous-estimer l’importance. Une légende tenace veut que le collaborationnisme ait été d’abord et surtout un phénomène de droite. Pourtant, ce sont des hommes de gauche qui, les premiers, se sont ralliés à la Collaboration, de façon spontanée et sans états d’âme, à un moment où la plupart des hommes de droite, pétris de maurrassisme, hésitaient encore sur la conduite à tenir. Marcel Déat est emblématique de cette attitude, qui souhaitait, dès le 5 juillet 1940, « une France intégrée à l’Europe nouvelle » et une « collaboration » qui ne soit « ni une nécessité matérielle, ni un expédient provisoire, mais une doctrine fondamentale Cet ancien député socialiste, devenu le chef de file des néo- socialistes, est parvenu, au sein du Rassemblement national populaire (RNP), à réunir les deux courants que la scission de 1933 avait séparés. Il fut, aux yeux d’Otto Abetz, « l’un des plus remarquables pionniers intellectuels de la collaboration avec l’Allemagne ». Fidèle jusqu’au bout à ses engagements, il se déclarait prêt, en juin 1944, à solliciter « l’honneur de combattre sous l’uniforme de la Waffen SS ». Comment des disciples de Jean Jaurès, qui avaient milité avant la guerre à la Ligue des droits de l’homme ou au Comité de vigilance des intellectuels antifascistes, ont-ils pu devenir les hérauts du « nouvel ordre européen » ? Le traumatisme de la Grande Guerre et le pacifisme n’expliquent pas tout : par ses réussites sociales, l’Allemagne hitlérienne a fasciné bon nombre de déçus du Front populaire. Claude Jamet, l’un des moins exaltés de ces collaborationnistes de gauche, écrivait en 1942 : « Dans le national-socialisme, après tout, il y a du socialisme ; il y a, peut-être le Socialisme. »
23.00 €
9782353742851
Jean-claude Valla
Dans aucun manuel d'histoire, on ne trouve mention d'un pacte germano-sioniste. Seuls quelques livres spécialisés évoquent la réunion du 7 août 1933 au ministère allemand de l'Économie au cours de laquelle des représentants de l'Agence juive et de l'Organisation sioniste mondiale ont signé avec de hauts fonctionnaires du Reich ce que l'on a appelé pudiquement l'accord de la haavara (du mot hébreu haavara qui signifie : transfert). Il s'agissait, en effet, d'organiser le transfert vers la Palestine de capitaux que les Juifs allemands, candidats à l'émigration, souhaitaient emporter avec eux. Cet accord technique ne fut que le premier acte d'une étroite collaboration entre les sionistes et l'Allemagne hitlérienne. A contre-courant de l'histoire officielle, Jean-Claude Valla souligne la convergence idéologique entre les signataires de cet accord. Textes à l'appui, il révèle que les sionistes allemands, à de rares exceptions près, ont approuvé les lois de Nuremberg et, pour certains d'entre eux, les ont appelées de leurs voeux, au nom de leur propre conception raciale de l'histoire déjà présente dans les écrits des pères fondateurs du sionisme. Et il s'interroge sur l'influence qu'a pu exercer le messianisme juif sur le pangermanisme et le racisme national-socialiste. Il démontre également que Ben Gourion et ses amis « travaillistes » de l'Agence juive, promoteurs de l'accord de la haavara, n'étaient pas de vrais sociaux-démocrates, mais des socialistes nationaux fortement influencés par le nationalisme allemand de type völkisch et il suggère que l'un d'eux, Chaïm Arlosoroff, ami d'enfance de la femme de Goebbels, ait pu jouer de ses relations pour préparer cet accord. Le titre de ce Cahier est un clin d'oeil au pacte germano-soviétique du 23 août 1939. Dans un cas comme dans l'autre, nous avons affaire à des ennemis jurés qui jugent plus profitable de s'entendre, peut-être parce que, au-delà d'une convergence momentanée d'intérêts, ils présentent plus de caractéristiques communes qu'on ne le croit. Mais la comparaison s'arrête là. En signant un pacte de non-agression avec Staline, Hitler a réussi à neutraliser momentanément l'Internationale communiste, voire même à la faire travailler à son profit, notamment en France par le sabotage de l'effort de guerre, tandis que son accord de collaboration avec les sionistes de Palestine, peu nombreux et encore sous la tutelle britannique, n'a en rien désarmé l'hostilité de la communauté juive internationale à l'égard du III° Reich.
Jean-Claude Valla (1944-2010), journaliste et historien, a été tour à tour journaliste à Valeurs actuelles, secrétaire général du GRECE (Groupement de recherche et d’études pour la civilisation européenne), rédacteur en chef d’Éléments pour la civilisation européenne, directeur de la rédaction du Figaro Magazine, de Magazine Hebdo, puis de la Lettre de Magazine hebdo et de Minute. Collaborateur d’Historia, il a publié une douzaine de livres et fondé en 2000 les « Cahiers Libres d’Histoire ».
23.00 €
9782353742486
Jean-Claude Valla
Contrairement à une idée reçue, la Phalange, créée en octobre 1933 par José Antonio Primo de Rivera, n’a pas été le premier mouvement espagnol à se réclamer du national-syndicalisme. Ce néologisme apparaît en 1931 dans les colonnes de La Conquista del Estado, un hebdomadaire lancé le 14 mars de cette année-là par Ramiro Ledesma Ramos et trouve son expression politique, en novembre, dans les Juntas de Ofensiva Nacional-Sindicalista (JONS), nées de la fusion des « phalanges » de La Conquista del Estado et des Juntas Castellanas de Actuación Hispánica d’Onésimo Redondo. Ramiro Ledesma et Onésimo Redondo ont, l’un et l’autre, vingt-six ans, la même volonté d’en découdre avec les fossoyeurs de l’Espagne, la même audace, la même intransigeance, le même refus des valeurs bourgeoises, mais pas tout à fait les mêmes idées, ni surtout les mêmes convictions religieuses. Fils d’un modeste instituteur de village, Ledesma Ramos est un disciple de Spengler et de Nietzsche, mais aussi d’Auguste Comte. D’où sa méfiance à l’égard de l’Église. D’une vaste culture et d’une intelligence exceptionnelle que lui a reconnue le grand philosophe Ortega y Gasset, il a renoncé à une brillante carrière universitaire pour se lancer dans l’action révolutionnaire, parce qu’il croit comme Georges Sorel, son autre maître, en la valeur régénératrice de la violence. Redondo, lui, fils de paysans castillans, est un catholique pratiquant, révulsé par la politique anticléricale de la II° République, conservateur sur le plan des mœurs, mais farouche partisan de la réforme agraire. Après la fusion des JONS et de la Phalange espagnole en février 1934, Ledesma Ramos va réussir à exercer une influence déterminante sur José Antonio, son aîné de deux ans, amenant ainsi cet aristocrate à rompre peu à peu avec les préjugés de son milieu social et à se démarquer totalement du conservatisme. Malgré une brouille de quelques mois, ils se réconcilieront avant que l’Espagne ne plonge dans la plus terrible des guerres civiles, et tomberont tous les deux en martyrs, à quelques semaines d’intervalle.
23.00 €
9782353742585
Jean-claude Valla
Lors de la création de la Milice française en janvier 1943, Lyon était le centre nerveux de la Résistance et le demeura jusqu'à l'arrestation de Jean Moulin per les Allemands, cinq mois plus tard. Les états-majors clandestins jugèrent alors plus prudent de s'installer à Paris, mais l'ancienne capitale des Gaules n'en fut pas pour autant préservée du terrorisme : cent soixante-neuf collaborateurs ou présumés tels y ont été assassinés en trois mois, d'octobre à décembre 1943. Près de deux par jour en moyenne. A plusieurs reprises, la radio de Londres donna l'ordre d'abattre les miliciens comme des chiens, avant même que ceux-ci ne fussent armés et véritablement engagés dans la répression.
Pour savoir ce qu'était réellement la Milice, il faut la replacer dans son contexte : celui d'une impitoyable guerre civile, déclenchée par les communistes dès la rupture du pacte germano-soviétique, accepté par la plupart des mouvements de Résistance et finalement cautionnée par la France libre. Des familles entières de miliciens ont été massacrées, des francs-gardes affreusement mutilés - yeux crevés, oreilles coupées, langue arrachée - selon des méthodes bolchéviques rodées depuis 1917 par les tueurs de la Tchéka et du Guépéou.
Jean-Claude Valla a choisi cette ville de Lyon qu'il connaît bien pour tenter de mieux comprendre l'état d'esprit des miliciens dont la mission était de contribuer au maintien de l'ordre dans des circonstances particulièrement difficiles. Engagés dans une guerre de type révolutionnaire sans y avoir été préparés, ils ont souvent été dépassés par les événements. Mais si quelque-uns ont démérité, la plupart ont accompli dans la dignité et la discipline ce qu'ils croyaient être leur devoir.
Photographies à l'appui, Jean-Claude Valla prouve que la Milice était encore capable, trois mois avant la Libération, de réunir plusieurs milliers de personnes pour venir entendre Philippe Henriot au parc de la Tête-d'Or. 
Jean-Claude Valla (1944-2010), journaliste et historien, a été tour à tour journaliste à Valeurs actuelles, secrétaire général du GRECE (Groupement de recherche et d'études pour la civilisation européenne), rédacteur en chef d'Éléments pour la civilisation européenne, directeur de la rédaction du Figaro Magazine, de Magazine Hebdo, puis de la Lettre de Magazine hebdo, et de Minute. Collaborateur d'Historia dans les années 70 du siècle dernier, il a publié une douzaine de livres et fondé en 2000 les Cahiers Libres d'Histoire.
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Valla Jean-claude
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Valla Jean-claude
Une légende tenace veut que les pionniers et les héros de la Résistance aient été des hommes de gauche qui avaient combattu le fascisme depuis l'arrivée d'Hitler au pouvoir et qui, le jour de la défaite, se seraient dressés contre la barbarie nazie, tandis que l'extrême droite, accusée d'avoir préféré Hitler au Front populaire dès 1936, aurait pris sa revanche en soutenant le régime de Vichy et accepté d'emblée la collaboration avec l'Allemagne nazie. On oublie ainsi que le maréchal Pétain fut investi, le 10 juillet 1940, par une Assemblée nationale composée, pour moitié, de la Chambre des députés, celle-là même qui avait porté au pouvoir le Front populaire ; et que la Collaboration fut prônée par des hommes issus pour la plupart de la gauche, comme Pierre Laval, Marcel Déat ou Jacques Doriot. On oublie surtout que les premiers résistants venaient le plus souvent d'une droite nationaliste pour laquelle l'Allemagne, qu'elle fût celle de Bismarck ou de Hitler, était l'Éternelle Ennemie de la France et de la Civilisation. Cette germanophobie, dont on a du mal aujourd'hui à mesurer la virulence, avait trouvé en Maurras son doctrinaire le plus intransigeant, mais débordait largement les cercles d'Action française. Dans cet ouvrage en deux parties, Jean-Claude Valla évoque ces résistants de la première heure, dont l'amour extrême qu'ils portaient à la France s'accompagnait le plus souvent d'un total mépris pour la démocratie et d'une aversion pour les Juifs. II démontre que la plupart d'entre eux, au moment où ils se sont lancés dans la Résistance, professaient des idées au regard desquelles un Jean-Marie Le Pen fait figure aujourd'hui de modéré. Certes, quelques uns d'entre eux ont évolué au cours de la guerre au point de renier parfois les idées qui les avaient poussés à se dresser contre l'occupant. Le ralliement - tardif - du parti communiste et des socialistes à la Résistance, la volonté du général De Gaulle de s'appuyer sur eux pour asseoir sa légitimité, le noyautage des organisations clandestines par l'appareil clandestin du PC et l'indignation suscitée par la déportation des Juifs expliquent cet alignement progressif sur une idéologie qui, au départ, était violemment rejetée. Il n'en reste pas moins vrai que les nationalistes - ceux que l'on qualifierait aujourd'hui de xénophobes et d'extrême droite - devancèrent dans la Résistance les professionnels de l'antifascisme. Une leçon à méditer.
23.00 €
9782353741731
Jean-Claude Valla
Des personnalités représentatives de toutes les sensibilités du ju­daïs­me français ont accepté d’exer­cer de hautes responsabilités au sein de l’Union générale des israélites de France (UGIF), créée en novembre 1941 par le gou­vernement du maréchal Pé­tain. La plupart de ces personnalités ont entretenu des relations de confiance, voire amicales, avec Xavier Vallat, premier commissai­re général aux Questions jui­ves.
23.00 €
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Jean-claude Valla
Que sait-on de l'Organisation Secrète d'Action Révolutionnaire Nationale (OSARN), plus connue aujourd'hui sous le nom de Comité Secret d'Action Révolutionnaire (CSAR) ? Quels objectifs poursuivait son fondateur, Eugène Deloncle ? Faut-il distinguer une Cagoule civile d'une Cagoule militaire ? Y a-t-il eu manipulation de la part du Deuxième bureau de l'Etat-major ? Les cagoulards n'ont-ils été que des comploteurs maladroits et mythomanes ? Rares sont les ouvrages consacrés à cette organisation secrète créée au début de l'été 1936. Et tous s'en tiennent peu ou prou à la thèse, soutenue par Marx Dormoy, ministre de l'Intérieur du Front populaire, d'un gigantesque complot ourdi contre la République et si brillamment déjoué. Pendant l'Occupation, surtout après l'assassinat de Marx Domoy, cette thèse fut relancée par une poignée de socialistes résistants qui accusèrent les cagoulards d'avoir réussi en 1940, dans l'ombre de Pétain et grâce à la victoire allemande, le coup d'Etat qu'ils avaient raté en 1937. L'histoire de la Cagoule est ainsi déformée. Bien entendu, Deloncle et ses amis n'étaient pas des enfants de choeur. Ils détestaient le Front populaire dont ils estimaient que la politique affaiblissait la France, et n'avaient que mépris pour la démocratie. Mais c'étaient d'ardents patriotes. Le seul complot qui les ait obsédés est celui dont ils prêtaient l'intention aux communistes et qu'ils espéraient écraser dans l'oeuf avec le concours de l'Armée. Cette hantise d'une révolution bolchevique a de quoi surprendre aujourd'hui, parce que nous savons, grâce aux archives soviétiques, que Staline n'avait pas l'intention, à ce moment-là. de prendre le pouvoir en France. Mais, à l'époque, toute la presse de droite, alors puissante et influente, ne cessait de dénoncer le danger d'un putsch communiste. Voilà pourquoi l'histoire de la Cagoule méritait d'être revisitée. Jean-Claude Valla le fait sans concession à l'idéologie dominante et avec un grand souci d'objectivité. Il démontre comment les historiens, prisonniers des mythes et se recopiant souvent les uns les autres, ont réussi à renverser la perspective et à travestir la vérité.
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