Le paganisme
(Recours spirituel et identitaire de l’Europe)
Une œuvre de Gilbert Sincyr
Illustrée par André Herbouze
Ouvrage broché portant le numéro ISBN 9782353743681, vendu 25 € et classé au rayon « Littérature », publié le 10 février 2018 par les éditions Dualpha dans la collection « Patrimoine des religions », large de 148 millimètres pour 210 de haut et comportant 234 pages.
Lorsque Benoît XVI déclare solennellement que « spirituellement, les chrétiens sont des sémites », cela signifie-t-il pour l’Église que la spiritualité authentiquement européenne n’existe plus ? Ou est-ce que le Vatican estime nécessaire, pour ses relations avec Israël, de rappeler que les racines du christianisme ne se trouvent pas en Europe ? Quoiqu’il en soit, Gilbert Sincyr s’est senti « interpellé » par cette déclaration. D’où ce livre en réponse, pour démontrer ce qui oppose sémites et européens, dans leurs spiritualités comparées. De Stonehenge au Parthénon en passant par Lascaux. D’Odinn à Homère et Athéna, l’auteur nous explique ce qui est spécifique du Paganisme européen, comparé aux valeurs bibliques du Judéo-christianisme. Plus généralement il oppose l’esprit du Paganisme européen à celui du monothéisme moyen-oriental. La première partie du livre, est destinée aux enfants. Au fil de l’histoire d’Iris, fille de Zeus, nous parcourrons l’Europe païenne pour y découvrir sa spiritualité, alors que Rome entre en décadence. La seconde partie est destinée aux adultes. C’est une confrontation entre les conceptions bibliques et païennes, de l’homme et du monde. C’est en fait une rébellion contre le totalitarisme, et un appel à la liberté de l’âme. Gilbert Sincyr nous invite à retrouver nos valeurs ancestrales, non pas par un retour formel aux Dieux de la mythologie, forme d’expression spirituelle d’une époque passée, mais comme recours à l’esprit qui les a fait naître, et qui nous identifie en tant qu’européens. Non, définitivement, selon lui, les Européens ne sont pas spirituellement des sémites. Ils n’ont pas les mêmes valeurs.
Gilbert Sincyr (1936-2014), ingénieur et historien, a servi de 1958 à 1961 en Algérie dans le commando de chasse Maurice, sous les ordres du colonel Bigeard (1 citation), puis dans le Renseignement militaire. Aux côtés du général Salan, il fit parti de ceux qui refusèrent l’abandon de leurs camarades Harkis. Écologiste convaincu, dès 1977 il rejoignait le Groupe Paul-Émile Victor et la Fondation Cousteau. Il fut vice-président du Front national, secrétaire général du GRECE et Président européen de la Fédération des Activités Culturelles Européennes, il a toujours défendu le droit des peuples à l’identité et à la culture.