L'enrôlement des animaux durant les guerres
Une œuvre de Jill Manon Bordellay et Michel Quinton (Préface)
Ouvrage broché portant le numéro ISBN 9782353745364, vendu 15 € et classé au rayon « Histoire », publié le 10 mai 2021 par les éditions Dualpha dans la collection « Patrimoine des héritages », large de 148 millimètres pour 210 de haut et comportant 104 pages.
Les commémorations successives des tués pour la France pendant les deux guerres du XXe siècle ont oublié de parler des 11 millions d'animaux morts lors de la Grande Guerre. Durant les guerres, les animaux ont payé un lourd tribut : un nombre incroyable de chevaux, d'ânes, de mulets ont été réquisitionnés ; 100 000 chiens et 200 000 pigeons, de 1914-1918, ont porté, tiré, guetté, secouru, informé et ont vécu un enfer, tout comme les soldats qu'ils accompagnaient. Le pigeon Cher Ami a ainsi sauvé la vie de 194 soldats en octobre 1918. Pendant la IIe Guerre mondiale, l'ours Wojtek (1942-1963), adopté par l'armée polonaise, a aidé à transporter les munitions lors de la bataille de Monte Cassino. Cet ours aimait boire de la bière et fumer des cigarettes avec les soldats. Déjà, dans l'Antiquité, les animaux sont présents sur les scènes de guerres comme destriers ou ressources inépuisables qui fournissent laine, cuir, chair, cornes… Qu'ils aient été à deux ou quatre pattes, à nageoires, qu'ils aient eu des poils, des plumes ou des écailles, ils ont servi les hommes dans leurs guerres et surtout pour la paix qu'ils préfèrent. Car les animaux ne sont pas guerriers, même s'ils se battent ponctuellement pour un territoire ou obtenir les faveurs d'une femelle. Les animaux ont partagé nos vies depuis toujours pour le meilleur et pour le pire ; ils ont supporté notre folie meurtrière. Leurs efforts, leurs vies n'ont jamais été épargnées.
Jill Manon Bordellay, Professeur de Philosophie, Docteur en Philosophie et en Littératures comparées et en Psychologie. Collaboratrice à l'Encyclopédie Universalis, différentes revues d'Art, de psychologie et des revues «Alternatives végétariennes» et «Droit animal éthique et sciences».