Gerard engelbach
Une œuvre de Gerard Engelbach
Ouvrage broché portant le numéro ISBN 9782356230485, vendu 15 € et classé au rayon « Littérature », publié le 15 mai 2014 par les éditions Le Nouvel Athanor dans la collection « Poetes trop eff », d'un poids de 145 grammes et large de 140 millimètres pour 210 de haut et 9 d'épaisseur.
Le talent de Gérard Engelbach est évident et fascine. Incontestablement, Pierre Oster a raison d'écrire: c'est le poète de tous les murmures, voyageur attentif à tous les confins . Cousin subtil des chantres de la poésie blanche, il n'est pas dupe de sa désespérance désabusée lorsqu'il interroge l'énigme primordiale. Il note même: Le silencieux porte les mondes . En effet, il faut prêter l'oreille même aux pauses pour mieux comprendre cette fine alchimie des mots. On peut songer aussi à Jean Grosjean pour une écoute permanente du dieu énigmatique, discret, toujours proche du silence qui, justement, ne fait point entendre sa voix dans le tonnerre de l'imposant Sinaï mais plutôt dans le zéphyr parlant au prophète Elie. En lisant Engelbach, Robert Sabatier évoque un travail artisanal sur les mots , une parfaite ordonnance , Serge Brindeau, Héraclite, Parménide et Hegel, en plus d'André du Bouchet et de Michel Deguy. Daniel Leuwers songe quant à lui à certains mots d'ordre de René Char , à la rumination ontologique d'un André Frénaud.
Né en 1930 à Paris, Gérard Engeibach incarne, jusqu'à l'émerveillement, la formule de Roland Barthes: Il me semble que j'ai des idées à même la langue . Là est la puissance de ce caractère en dépit de sa discrétion même, qui rend évidente sa place dans notre série Poètes trop effacés .