Je vous ecris de biarritz
Une œuvre collective
Ouvrage broché portant le numéro ISBN 9782356600554, vendu 15 € et classé au rayon « Littérature », publié le 25 avril 2014 par les éditions Pimientos dans la collection « Anthologies des villes et des champs », large de 145 millimètres pour 220 de haut et comportant 128 pages.
Je vous écris de réunit des textes descriptifs depuis le Moyen Age, et parfois l'Antiquité, concernant une ville ou une région donnée. Ce sont rarement des textes de géographes, bien plus souvent des textes de voyageurs. On obtient ainsi le portrait sensible d'une ville (ou région) considérée dans sa profondeur historique et au travers de ses mutations. Le volume consacré à Biarritz débute pendant la Renaissance. Biarritz est alors un tout petit village de pêcheurs. Rien ne change vraiment jusqu'au début du XIXe siècle. Alors les touristes se font de plus en plus nombreux et la ville se transforme peu à peu pour devenir cette station internationalement connue. Un portrait intime entre exubérance architecturale et puissance océane.Le petit port de pêche que l’on discernait avec difficulté sur les cartes, que les voyageurs ne se donnaient pas la peine de visiter, ni au Moyen Âge, ni à la Renaissance, existait dans l’ombre de ses voisines. Mais dès le milieu du XVIIIe siècle, un frémissement se fait sentir. Tel jurat bayonnais sermonne ses voisins de Biarritz : ils devraient songer à entretenir le chemin car de plus en plus de personnes semblent intéressées par les bains. Puis la marée monte et, à mesure qu’avance le XIXe siècle, les témoignages se font plus nombreux, plus précis. Le tourisme prendra toute sa puissance lorsqu’Eugénie de Montijo, l’épouse de Napoléon III, viendra installer ses quartiers d’automne sur cette plage que l’on nomme alors la Côte des fous. Dès lors, peut débuter une autre époque faite de cohue, de tourbillons, de têtes couronnées qui se succèdent, et l’on construit à tour de bras. Au cours des Années folles, dans cette période qui semble bénie entre fin de Première Guerre mondiale et crise des années 1930, Biarritz est à son apogée. La fête bat son plein, le luxe explose à tous les étages. Le petit village de pêcheurs est maintenant connu dans le monde entier. Une histoire assez singulière finalement : si bien qu’à côté de voyageurs anonymes (mais dont le témoignage se révèle souvent de grande valeur) on croise Hugo, Flaubert, Mérimée, ceux-là sont connus (voir Voyage au Pays Basque, chez le même éditeur) ; mais aussi Ozanam, Chaho, Michelet et plus proches de nous, Cendrars, Hemingway, Lichtenberger, Man Ray et aujourd’hui Marie Darrieussecq. La liste, on s’en doute, n’est pas close…