Côte basque les années folles
Une œuvre d'Edouard Labrune
Ouvrage broché portant le numéro ISBN 9782356600745, vendu 29 € et classé au rayon « Histoire », publié le 17 avril 2015 par les éditions Pimientos, large de 210 millimètres pour 270 de haut et comportant 144 pages.
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Les années folles furent des années prodigieuses. Elles hantent nos rêves, peuplés de belles élégantes au bras de princes, parfois déchus. Dans un tourbillon de fêtes sompteuses et de soirées sans fin, au son du jazz, on se donnait rendez-vous sous les tamaris, sur des terrasses à pergola. Entre 1925 et 1930, la côte basque fut le théâtre de cet extraordinaire engouement. L'élite mondaine de la planète se donnait rendez-vous, entre août et octobre, à Biarritz, mais aussi à Saint-Jean-de-Luz, Ciboure, Hendaye, Guéthary : ils étaient les premiers jet-setters ! Les hauts-lieux de la fête : l'hôtel du Palais et le Miramar à Biarritz, Chiberta à Anglet, la mythique Réserve de Ciboure. Les grands noms de l'époque : la famille impériale russe en exil, les têtes couronnées espagnoles et anglaises, des magnats de la banque, de l'industrie ou de la finance, mais aussi des artistes aux premiers rangs desquels Charlie Chaplin ou l'immense peintre Van Dongen. Ce livre restitue la mémoire de cette période presque irréelle, dans un cheminement à travers les lieux de cette furia toute d'élégance et de snobisme achevé. Ainsi que le dit Olivier Ribeton, le conservateur du Musée Basque et de l'histoire de Bayonne : «On est saisi par l'intensité de la fête perpétuelle organisée par l'élite internationale qui choisit ce Pays basque tranquille pour oublier les drames de la Première guerre mondiale et noyer les angoisses d'un futur incertain.»
Edouard labrune s'est senti happé par le vertige littoral d'une Côte basque rêvée qu'il a voulu faire revivre avec l'aide de photographies et de documents souvent inédits. Avant une retraite active, il était attaché parlementaire, juriste, élu local, chargé de communication… Amateur de littérature, grand lecteur et bibliophile, il goûte la compagnie de Paul Morand, Valéry Larbaud, Romain Gary, Irène Némirovski, Jorge Luis Borges, Stevenson, London.
