Didactique des « langues en danger »
(Pedagogia co-participativa y «lenguas en peligro»: Propuestas de dialectologia social en accion)
Une œuvre de Jean Léo Léonard et Karla Avilés Avilés Gonzalez
Ouvrage broché portant le numéro ISBN 9782356921772, vendu 30 € et classé au rayon « Sciences humaines », publié le 24 décembre 2019 par les éditions Michel Houdiard, d'un poids de 386 grammes, large de 150 millimètres pour 240 de haut et 13 d'épaisseur et comportant 242 pages.
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Ce livre est un recueil de propositions pour une didactique des langues vulnérables on en danger. Il apporte une pierre de touche aux méthodes et théories de la «revitalisation» de ce langues. Il se présente comme un kaléidoscope de méthodes et d'idées pour développer des ateliers de développement de ressources pédagogiques en langues autochtones (TERPLO), à partir de multiples ateliers d'écriture réalisés principalement par et avec des locuteurs d'une trentaine de langues mésoaméricaines, mais également sous d'autres latitudes, comme l'Estonie. Des langues (nahuati, mazatec, zapotec, etc.), ou des variétés dialectales d'un domaine linguistique (voro, mulgi et une variété orientale d'estonien, de Kodavere) qui, malgré la distance géographique et typologique, partagent les processus de résistance et de résilience sociolinguistique investis par leurs locuteurs. Cette dynamique de résistance, mais aussi de création et d'invention, d'élaboration et d'affinement de leur lexique et de leurs grammaires a travers la pratique pédagogiquement orientée de l'écriture, se reflètent dans chacun des ateliers analyses ici. Ces travaux co-participatifs, menés aux côtés de linguistes et d'anthropologues qui partagent leurs connaissances techniques et méthodologiques avec les instituteurs, les élèves des écoles et les étudiants des universités interculturelles, démontrent que l'écriture n'est pas un instrument appartenant exclusivement aux langues «dominantes», mais plutôt un outil de communication, un processus par lequel l'oralité reste certes un élément inhérent a la vitalité linguistique et donc de la pérennité de ces langues. L'écrit agit plutôt comme une ressource que comme une barrière. L'oralité et l'écriture, le transfert des connaissances, l'autonomisation, la dialectologie sociale et perceptuelle, la confrontation des points de vue (de l'expert et de l'usager), l'optimisme et le pessimisme constituent quelques-uns des axes qui soutiennent ces TERPLO, ou ateliers d'écriture didactique des «langues de tradition orale» on de toute langue menacée, contribuant a la construction épistémologique, méthodologique et écologique de cette praxis éducative et sociolinguistique qu' est la revitalisation des langues «en danger».