Aménagement linguistique « de par en bas » et sociétés arbëresh
Une œuvre collective
Ouvrage broché portant le numéro ISBN 9782356921987, vendu 25 € et classé au rayon « Sciences humaines », publié le 15 novembre 2021 par les éditions Michel Houdiard, large de 150 millimètres pour 240 de haut et comportant 210 pages.
Le présent volume, résolument multilingue (français, italien, anglais, espagnol, arbëresh/albanais), tout comme la communauté linguistique étudiée, est à la fois le produit de l'intérêt des coordinateurs de l'ouvrage pour la langue arbëresh (ou albanais d'Italie), et l'aboutissement d'un projet de sociolinguistique sur l'aménagement linguistique « de par en bas » (ou bottom-up : par la société civile et le tissu associatif) de cette importante langue minoritaire du sud-est européen, déposé auprès du Conseil Scientifique de l'Université Paul-Valéry Montpellier 3 à l'automne 2019. Il a pour vocation d'ouvrir des perspectives et des pistes de réflexion future, opposant les processus de pulvérisation et de perdurance du lien socioculturel et de la langue arbëresh, sur son état des choses sociolinguistique et géopolitique, dans son contexte non seulement européen, mais mondial, car cette langue, historiquement transplantée depuis les Balkans vers l'Italie, a connu ces deux derniers siècles une diaspora dans la diaspora par l'émigration. Le cas arbëresh est métonymique d'une situation sociolinguistique historique qui déjoue bien des idées reçues sur les politiques linguistiques et la question des langues minoritaires. Un cas d'école « à rebours », que ce volume se propose d'explorer « de par en bas ».
Les coordinateurs – Jean Léo Léonard, Fabio Scetti et Ksenija Djordjevic Léonard – sont enseignants et chercheurs à l'Université Paul-Valéry Montpellier 3 et membres du Laboratoire DIPRALANG-EA 739. Outre les coordinateurs, ont participé à l'ouvrage : Giovanni Agresti, Tea Andri?, Matteo Mandalà, Mario Massaro, Silvia Pallini, Maria Luisa Pignoli, Lucija Šimi?i?, Graciela Vega, de même que Rossella De Rosa et l'association Kamastra.