Leo drouyn dans le midi languedocien (v.21) (45)
Une œuvre collective
Ouvrage broché portant le numéro ISBN 9782371570160, vendu 45 € et classé au rayon « Beaux-arts », publié le 22 mars 2016 par les éditions Entre deux mers dans la collection « Leo drouyn les », d'un poids de 900 grammes et large de 340 millimètres pour 240 de haut.
Par six fois, entre 1854 et 1868, Leo Drouyn poussa hors de ses terres d’exploration favorites d’Aquitaine, vers le grand Languedoc, les vastes contrées du Midi toulousain, du Languedoc occidental, de la vallée du Rhône, du Velay et de l’Auvergne.Durant deux de ces voyages, il était accompagné par son fils Léon, dont se découvre le précoce talent au travers de dessins où le futur architecte rivalise avec son père. Léo parcourut des terroirs qui lui étaient beaucoup moins familiers, guidé parfois par les conseils de certains de ses amis, tel le marquis de Castelnau, recommandé à des notables locaux, empruntant les lignes de chemin de fer tout juste inaugurées et plus d’une fois, se mesurant avec les dessinateurs des grands recueils publiés par Taylor et Nodier, Les voyages pittoresques et romantiques dans l’ancienne France.Tout au long de ces carnets de dessins inédits se manifeste le talent des deux dessinateurs, partagés entre le goût de l’architecture et une propension à représenter d’abord des sites : les paysages ne manquent pas dans ces carnets et souvent la scène dépeinte d’enrichit de notations bucoliques. Il reste que nombre de ces dessins, surtout ceux exécutés en ville, sont des documents de premier ordre, grâce aux informations qu’ils apportent sur des édifices transformés ou détruits.
La rédaction de ce 21e volume est dirigée par le général Pierre Garrigou Grandchamp (docteur en histoire de l’art et archéologie, administrateur de la Société Française d’Archéologie), en collaboration avec Anaïs Charrier (direction du Patrimoine de la ville de Cahors), Diane Joy (chef de projet patrimoine à la communauté de l’agglomération du Grand Rodez), Maurice Scellès (conservateur en chef du patrimoine), Gilles Séraphin (architecte du patrimoine) et Bernard Sournia (conservateur en chef du patrimoine).