Marie-Madeleine Hildegarde de Bingen dans le miroir de Dieu
Une œuvre de Monique Marta
Ouvrage broché portant le numéro ISBN 9782373555677, vendu 15 € et classé au rayon « Poésie », publié le 09 avril 2021 par les éditions Unicité, large de 150 millimètres pour 210 de haut et comportant 178 pages.
Marie Madeleine Hildegarde, deux femmes donc que tout oppose, en dehors de leur amour du Christ, au service du Christ et des hommes. Pourtant, c'est à la Sainte Baume, sur le sauvage Plateau d'Aups, que je les ai toutes deux rencontrées. Et c'est par Marie Madeleine Davy, historienne du Moyen Âge, que, pour la première fois, j'eus connaissance d'Hildegarde. Marie Madeleine fut toujours, pour moi, un soutien dans la foi ; une foi « du charbonnier » reposant essentiellement sur l'amour. Avec Hildegarde, l'étude de son oeuvre, on est amené à réfléchir sur les dogmes. On en appelle à l'intellect. Marie Madeleine paraît plus humaine ; elle est plus à notre hauteur. On a envie de l'appeler par son surnom, Mado , avec une infinie affection. Elle est accessible. Hildegarde, si elle le fut de son vivant - accessible, je veux dire - , demeure trop haute. Elle inspire respect plus qu'affection. Marie Madeleine nous met dans la proximité du Christ. Hildegarde nous met face à la Divinité. Toutes deux sont apôtres ; mais Hildegarde, en plus, est Si toutes deux appellent au repentir, à entrer dans l'histoire du salut, individuel et collectif, Marie Madeleine f ait appel à notre foi ; Hildegarde nous invite à entrer dans l'Église. Marie Madeleine, suivant le Christ, prenait tous les risques. Elle fut d'ailleurs exilée. L'ennemi était Rome. Hildegarde, l'Église étant tout à fait assise, faisait partie d'une institution bien établie. Prophète, visionnaire, elle courait toutefois le risque d'être taxée d'hérétique ou de folle ; soignant par les plantes, les pierres, les animaux, elle pouvait être taxée de « sorcière »…