Portes et tours de bordeaux ( 15)
Une œuvre collective
Ouvrage broché portant le numéro ISBN 9782846222495, vendu 15 € et classé au rayon « Histoire », publié le 1er avril 2014 par les éditions Dossiers d'Aquitaine, d'un poids de 400 grammes et large de 160 millimètres pour 240 de haut et 6 d'épaisseur.
Il était une fois... Burdigala (Bordeaux) ville gallo-romaine avec ses monuments grandioses, ses villas somptueuses et ses vignes environnantes, brillante par son université (auditorium). Hélas, en 277, les Barbares incendièrent et rasèrent la belle et prospère cité. L'empereur romain ordonna de construire un rempart, de cinq mètres d’épaisseur et de neuf mètres de haut, entouré de deux fossés avec seulement quatre portes d’entrée. Les rois d’Angleterre, en même temps ducs d’Aquitaine, en 1189 et en 1302, pour se protéger d’une invasion française ou espagnole agrandirent par deux fois la muraille romaine et ouvrirent une trentaine de portes en pierre, protégées par des tours, des ponts-levis, des barbacanes, des meurtrières. Bordeaux, ville close ressemblait alors à Carcassonne ou Concarneau. De ces portes, fermées chaque soir, destinées à arrêter l’ennemi et les maraudeurs, il ne reste aujourd’hui que la porte Saint-Éloi (Grosse Cloche) et la porte Cailhau. À partir de 1743, sur ordre du roi de France Louis XV, l’intendant Tourny ordonne la destruction du rempart et le comblement des fossés. Les portes militaires sont détruites ou remplacées par des portes en forme d’arc de triomphe. De nos jours, de la trentaine de portes ne subsistent que la porte d’Aquitaine, la porte de Bourgogne, la porte Dijeaux et la porte de la Monnaie. Portes décoratives, chères au cœur des Bordelais. Ce livre bien documenté et fortement illustré vous replonge dans 2.000 ans d'histoire.