Histoire de Bordeaux Tome 8
(Des Années folles et Art déco (1919), du Front populaire à l'occupation de la France (1942))
Une œuvre de Les Dossiers d'Aquitaine
Ouvrage broché portant le numéro ISBN 9782846223638, vendu 15 € et classé au rayon « Histoire », publié le 1er décembre 2022 par les éditions Dossiers d'Aquitaine dans la collection « Mémoire et Patrimoine », large de 160 millimètres pour 240 de haut et 7 d'épaisseur et comportant 103 pages.
Bordeaux 1919, la guerre est finie. On ne veut plus, jamais çà ! Commencent alors les Années Folles. On veut vivre, chanter, danser... L'économie repart avec les nouvelles industries, le train, la bicyclette, l'automobile, l'avion. Les créateurs en tous genres s'en donnent à coeur joie et l'Art déco s'infiltre dans tous les domaines. Le port de Bordeaux construit et reçoit les plus beaux paquebots du monde. À Bordeaux, grâce aux plans Marquet c'est toute l'architecture de la ville qui se modernise avec des artistes locaux de génie. Une multitude d'architectes font rayonner le nom de Bordeaux dans les foires et ex-positions internationales en vantant les mérites du vin. Le jeudi 24 octobre 1929, la Bourse de New York s'écroule et l'économie mondiale avec. Les mouvements fascistes exploitent la misère des peuples pour s'implanter dans plusieurs pays européens. Syndicats et forces de gauche se retrouvent dans un Front populaire pour améliorer le sort des travailleurs et préserver la paix. Las, il est déjà trop tard ! L'Allemagne qui a remilitarisé et réarmé à outrance, dans une guerre-éclair écrase l'armée française. Bordeaux pour la troisième fois de son histoire devient capitale de la France . Le président du Conseil (Pétain), tout comme le maire de Bordeaux (Marquet) implorent un armistice. Résultat, les troupes nazies prennent possession de Bordeaux. Les parlementaires votent les pleins pouvoirs au maréchal Pétain qui gère désormais l'État français depuis Vichy. Un jeune général dénommé De Gaulle, peu connu, s'envole de Mérignac pour Londres. Dans une atmosphère hostile, il ose affirmer que si la France a perdu une bataille, elle n'a pas perdu la guerre ...