Lettres oubliées
(Si mon père m'avait conté...)
Une œuvre de Martine Henry
Ouvrage broché portant le numéro ISBN 9782916506845, vendu 15 € et classé au rayon « Littérature », publié le 02 septembre 2016 par les éditions Pippa, d'un poids de 150 grammes, large de 115 millimètres pour 180 de haut et comportant 252 pages.
Automne 2002. Le moment est venu de vider la maison de Charleville-Mézières après la mort d’Albert. Sa fille Marie fait alors une étrange découverte. Enfermées dans une petite valise en carton, des centaines de lettres datées de 1932 à 1956 ressurgissent après un demi-siècle d’oubli. Elles sont la matière première de ce récit. La Seconde Guerre mondiale dans les Ardennes en est la toile de fond et Simon, l’oncle paternel de Marie, le fil conducteur. Simon quitte en 1932 l’exploitation maraîchère familiale pour mener une carrière militaire dans la cavalerie. Dès lors, il entretient une abondante correspondance avec ses parents et son frère cadet, Albert. La truculence juvénile des missives entre les deux frères laisse place à la gravité au fur et à mesure que se précise la peur de ne plus se revoir.Ce récit familial nous plonge dans un passé révolu, celui de nos parents et ancêtres, dont chacun garde au fond de soi une empreinte nostalgique. Les générations se succèdent, les ombres se forment et disparaissent puis reviennent comme de lointains murmures, laissant en nous des empreintes qui jamais ne s’effacent.
Martine Henry est née en 1951 dans les Ardennes, à Charleville-Mézières. Des études menées à la faculté des Sciences de Nancy lui permettent de développer un sens aigu de l’observation et du dessin. Après l’obtention d’une licence et d’une maîtrise, elle s’installe à Remiremont dans les Vosges avec sa famille et s’adonne à la peinture. En publiant Michel Colin et Les Vosges buissonnières (Prix Erckmann-Chatrian 2008), Martine Henry se découvre une nouvelle passion, celle de l’écriture.