Haïkus de la résistance japonaise
Une œuvre de Mabesoone Seegan
Ouvrage broché portant le numéro ISBN 9782916506883, vendu 15 € et classé au rayon « Littérature », publié le 22 septembre 2016 par les éditions Pippa dans la collection « Kolam », d'un poids de 100 grammes et large de 115 millimètres pour 180 de haut.
En ces temps de retour du militarisme dans de nombreux pays, n'est-il pas important de réhabiliter les poètes pacifistes persécutés au Japon dans les années 1940 ? Afin de ne plus répéter les erreurs du passé, n'est-il pas nécessaire, aussi, de reconnaître que certains hommes de lettres ont collaboré activement avec le régime militaire japonais ? Dans l'attente qu'un monument soit érigé à la mémoire des 45 haïjins emprisonnés pendant ces sombres années, notre souhait est que ce recueil soit une modeste stèle de papier rassemblant les plus poignants haïkus de la résistance japonaise. Extrait de la préface de Seegan Mabesoone.
![Envoyé par ses parents au Manoir d'Argouges, demeure nimbée de légendes où résident son oncle et sa tante, le jeune Laurent découvre les splendeurs du littoral normand, perce le secret du folklore épique qui entoure la bâtisse, et lève le voile sur le mystère de la lignée Van den Maaben. Quarante-cinq ans plus tard, installé au Japon, il retrace sous son nom de plume Seegan Mabesoone le voyage initiatique de cet été 76, de sa première rencontre avec l'art, la liberté, la vie. L'écrivain nostalgique ressuscite avec poésie et humour la voix joyeuse de l'enfant qu'il fut. Celui-ci répond au poète exilé à l'autre bout de la Terre, dérouté par une maladie nouvelle, qui tente de trouver dans les énigmes du passé les clés du présent. « Je voudrais te parler. Te raconter une histoire. Pour que tu saches que tout va bien ici. […] Tu comprendras pourquoi quand tu auras entendu la fin de cette histoire, l'histoire d'un été très joyeux, plein de découvertes, l'été de mes huit ans. […] Voilà, je voudrais te raconter un « secret de famille » comme on dit en ce bas monde. »
Tori wa shinu Made onaji uta Haru no kure
Chaque oiseau répète
Le même chant jusqu'à sa mort
Crépuscule de printemps
Une fugue polyphonique, hors du temps, à la croisée des genres littéraires, où s'entremêlent récit en français, dialogues en patois normand et haïkus en japonais.
Seegan Mabesoone est le nom de plume de Laurent Mabesoone. Il quitte en 1996 sa France natale pour la ville japonaise de Nagano, où il enseigne la littérature comparée à l'université Shinsh? après un doctorat à l'université de Waseda à Tokyo. Membre du groupe de haïkistes Kaïteï (fondé par T?ta Kaneko) depuis 1998, il fonde en 2004 le groupe Seegan Kukaï. Il a publié cinq recueils de haïkus (dont un composé aux îles Marquises lors d'une résidence à Hiva Oa), un ouvrage de recherche en poétique comparée du haïkaï, un recueil de haïbun, une biographie de Kobayashi Issa ainsi que plusieurs romans. En français, il a traduit deux recueils collectifs de haïkus, une autobiographie de son maître T?ta Kaneko, ainsi que le haïbun et des recueils de Kobayashi Issa. Depuis 2020, il est juré du Concours annuel de Haïku du Mainichi, en charge de la section internationale.
C'est pendant l'été 1976 que Seegan Mabesoone est introduit à la peinture par le portraitiste familial, Arthur Hamel, ancien disciple de Matisse. Cet art devient pour lui le moyen d'immortaliser la splendeur des paysages normands et du Manoir d'Argouges. Plus tard, l'auteur s'initie au sumi-e, art traditionnel japonais de la peinture à l'encre.](bdd_annexes/cat_couv/9782376790532.jpg)
![François Puzenat se replonge dans ses sept années d'enseignement et d'exploration dans le village d'Antekum sur le Haut Maroni, dans la Guyane française à la frontière du Surinam. Empreint d'humour et de réalisme, son récit, construit comme une suite de nouvelles, dialogue avec les photographies de Jean-François GAEL et Philippe GRISOUL et nous propose une réelle immersion au cœur de la vie des Indiens Wayanas. « Depuis mon enfance, dès l'âge de huit ans, je voulais les rencontrer ces Indiens de la forêt, libres et mystérieux. […] Je grandissais avec ce rêve. […] Des livres de Francis Mazière, explorateur, ami de Raymond Maufrais, illustrés de photographies de Dominique Darbois paraissent au début des années cinquante. Les photographies, sensibles, splendides, dévoilent la vie des Indiens de la forêt. Mon imagination galope. Je rêve devant ces femmes, ces enfants et ces hommes. Je ne sais pas encore que je les rencontrerai et que je me lierai d'amitié avec certains. » « Ce livre n'est pas un livre d'ethnologie ni de sociologie. C'est le simple témoignage d'un individu ordinaire qui vécut sept années dans un village amérindien dans la Guyane française. […] Ce livre n'a pas d'autre but que d'exprimer nos émotions. Il n'a pas pour vocation de disséquer et d'analyser les comportements individuels et le fonctionnement de cette micro société originale et vivante, entraînée dans une mutation inéluctable qui peut s'avérer dramatique pour son avenir. Toute ma gratitude et mon affection vont aux Wayanas en général, aux habitants d'Antekum en particulier, qui nous ont adoptés et ont toujours eu, à notre égard, une attitude digne, d'amitié et souvent d'affection. J'ai beaucoup reçu. Je crois que je les ai aimés. »
François PUZENAT, dit CREUSE, est maître d'école dans les Yvelines puis en Guyane, où il s'installe pendant sept ans avec sa femme Marie-Claude pour y enseigner le français aux jeunes Indiens Wayanas. Il développe un véritable goût pour l'écriture, inspirée par ses rencontres et ses années d'enseignement. Admirateur de Victor HUGO, Louis ARAGON, Jacques PREVERT, Bernard DIMEY, ou encore Gaston COUTE, il préfère à l'écriture classique une écriture moins contrainte, qui autorise l'expression d'une conscience sociale et un vagabondage de l'esprit plus libre. Également parolier, il a publié Le chemineau de l'ombre (Pippa, 2017), un recueil de paroles et de poèmes écrits entre 1969 et 2005.](bdd_annexes/cat_couv/9782376790679.jpg)
![« J'assistai le matin du 8 janvier 1971 à la naissance de Frédéric à travers une vaste baie vitrée. Quand je le vis apparaître dans les bras d'une infirmière, je fus frappé par l'énergie qui se dégageait de ce petit corps. On aurait dit comme une volonté de vivre. [...] Frédéric avait le teint clair, les yeux bleus, les cheveux bouclés, presque blancs, si bien qu'il était facile à repérer en classe. Il était très actif, téméraire même. C'est ainsi qu'il fit de nombreux passages aux urgences de l'hôpital de Vienne : «Tiens, Frédéric, te voilà encore !» disaient les infirmières. » Extrait de la préface de Louis Mermaz](bdd_annexes/cat_couv/9782376790655.jpg)
