Parfois je suis le chevalier parfois je suis le cheval (15)
Une œuvre d'Anna Gaiotti
Ouvrage broché portant le numéro ISBN 9782919483372, vendu 15 € et classé au rayon « Littérature », publié le 1er octobre 2015 par les éditions L'échappée belle, d'un poids de 400 grammes et large de 150 millimètres pour 200 de haut.
L’écriture est le dernier témoin. Il s’est épuisé dans les corridors de l’insomnie, dans les espaces vides des studios de danse pour archiver ce qui s’est passé dans la chair : celle-là qui danse, celle-là érotique, celle-là violente, celle-là amoureuse, celle-là qui explore le jeu tissé des fantasmes. L’écriture est une aire d’images et de matières où s’achemine la traduction des présents d’un corps vivant. Mais c’est un air aussi, une langue qui lit et enlace les sons, et qui fabrique la pensée dans le délie (ou le délit) des lettres. Je suis un clown, et je joue.
Anna Gaïotti est performeuse chorégraphe et poète. Elle est basée au Performing Art Forum à Saint-Erme et Paris. Elle pose sa recherché chorégraphique dans une hybrité disciplinaire : issue des arts visuels, de l’écriture, poésie sonore, du dessin, en passant par la mode. La performance l’a amené à la danse, et où elle développe l’écriture d’une chair graphique et plastique qui lui est propre. Elle travaille avec les outils de l’improvisation, de la composition en temps réel, et la création de partitions qu’elle a exploré auprès de Antonia Baerh, Min Tanaka, Mark Tompkins, Meg Stuart, João Fiadeiro, Vera Mantero. Anna s’est façonnée une figure de performeuse singulière et crue, un clown androgyne et grotesque, poète sonore, qui questionne l’abstraction sexuelle, les archives d’un corps érotique et sensationnel qui se prolonge dans les mots de l’imagination. Elle est diplômée de l’École nationale supérieure des Beaux-arts de Paris en 2009. Son engagement physique dans son travail de performance l’amène à la danse contemporaine. En 2011-2013, elle intègre la formation Master pour chorégraphes « ESSAIS » au CNDC d’Angers (direction Emmanuelle Huynh), en collaboration avec le département Danse de l’université Paris 8. En 2012, une bourse de mobilité lui est attribuée pour partir rencontrer et travailler auprès du collectif Every House Has a Door, fondateur du département Performance à la School of the Art Institut de Chicago ; et rejoint la chorégraphe DD Dorvillier à New-York. En 2014, elle obtient la bourse LongLife Burning et participe au programme Danceweb du festival Impulstanz à Vienne. Chaque année, elle co-organise le festival Indigo Dance de la Summer University du PAF. Elle a reçoit le soutien des Pépinières européennes pour jeunes artistes. Elle collabore et performances avec les artistes plasticiens Joël Andrianomearisoa, Amélie Giacomini et Laura Sellies, Sarah Blum, Jean-Marc Chapoulie ; les musiciens Tzii, Yann Joussein, Sébatian Rivas, Paolo Vignaroli ; les chorégraphes, metteurs en scène Mark Tompkins, Emmanuelle Huynh, Odile Darbeley et Michel Jacquelin, Marc’o, André S. Labarthe, Céline Cartillier.
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