Une danse
Une œuvre de Sophie Distefano
Ouvrage broché portant le numéro ISBN 9782919483846, vendu 10 € et classé au rayon « Littérature », publié le 1er octobre 2020 par les éditions L'échappée belle dans la collection « Ouvre-Boîtes », large de 150 millimètres pour 200 de haut et comportant 52 pages.
« une danse » émane de l’extraction de phrases de ces longues écritures qui mélangent les temps de danse et de vie. Il se découvre comme des lignes à se souvenir pour pouvoir continuer. La danse n’est pas extérieure à tout un chacun, mais plutôt une énergie parfois enroulée en elle-même. J’aime inviter à consentir à la danse. Les mots sont importants. Au- delà de ceux qui ébranlent, il y en a qui nous lèvent, qui nous mettent debout pour essayer encore... Ce qui nous fait « aller ». Nous dansons avec l’expertise de notre vie, jonchée de ce qui fait ce que nous sommes. Comme un déshabillage la danse laisse jaillir l’essentiel, jusqu’à envisager l’informe : retrouver les lignes d’accueil des possibles, simplement à corps ouvert, en tentant de sauver la singularité toujours mise en danger.
Sophie Distefano est une artiste chorégraphique depuis 30 ans à Caen, sa pratique se développe avec des temps de créations, d’interprétations, d’enseignements, d’organisation d’événements. Diplômée d’état en danse contemporaine après deux ans d’études aux RIDC (Rencontres Internationales de Danse Contemporaine) à Paris (en 1992), elle poursuit sa formation lors de stages avec notamment Julyen Hamilton, improvisateur (en 2000), et d’ateliers de composition chorégraphique avec Susan Buirge, chorégraphe américaine (en 2005et 2006). Elle crée la compagnie de danse contemporaine Anahata en 1999. Elle co-crée et anime un studio de répétitions et de création artistique de 2003 à 2010. Sa création s’inspire de liens avec le théâtre, la poésie, le conte, la musique et une longue période avec les espaces plastiques, dont la peinture. Elle travaille en collaboration avec des compagnies de théâtre, de danse, des cinéastes, des plasticiens. Dernièrement elle élabore une série de soli « performances » en présence d’espaces plastiques autour des questions sur le territoire, l’interface entre intériorité et extériorité. Enseignante depuis 1990, ses propositions pédagogiques se diversifient vers des publics très variés et qui font écho à sa recherche : danser dans son environnement, se rapprocher de sa propre danse. L’écriture a toujours été présente, souterraine, pour y déposer les trop pleins de réflexion, les fulgurances de pensée, les besoins d’élargir, de se relier.