Le virus de la vie
Une œuvre de Christian Trabut
Ouvrage broché portant le numéro ISBN 9782919483907, vendu 22 € et classé au rayon « Littérature », publié le 1er juin 2021 par les éditions L'échappée belle dans la collection « Pioche », large de 150 millimètres pour 210 de haut et comportant 156 pages.
Christian Trabut est un drôle de lascar. En premier lieu, sachez que je ne lui confierais pas ma fille. Mon bateau, à la rigueur, pour qu'il puisse à nouveau m'embarquer dans une de ses aventures loufoques. Je dois reconnaître que c'est un habile capitaine, un roué qui a le don de savoir enrôler son équipage. Après avoir été séduit par quelques phrases bien tournées et des anecdotes plutôt cocasses, le lecteur candide que j'étais, éméché par des sentences enjôleuses bien servies, fut rudement embarqué après avoir lu quelques pages de cet étrange roman où le personnage principal s'éclipse dès la fin du premier chapitre, aussitôt remplacé par une cohorte d'individus qui passent à l'abordage, vous attrapent par la manche, les sentiments et la langue. Une escarmouche de flibustiers qui vous secoue et vous laisse un goût de poudre dans la bouche, des échardes sur les mains et des étoiles dans les rétines. De la poudre aux yeux! Une véritable escroquerie. Pensez! Ce lascar à la langue bien pendue voudrait nous faire croire qu'à la fin du dix-neuvième siècle les animaux empaillés du Muséum d'histoire naturelle seraient revenus à la vie...
Christian Trabut est né en France en 1963. Après avoir exercé de nombreux métiers, aussi divers que plongeur de restaurant, réalisateur de documentaires, gardien de musée d'art contemporain, vendeur d'encyclopédie, et, après être passé à côté de plusieurs de ses vies, il a voyagé à travers le monde pour découvrir toutes sortes de personnes et de paysages qu'il s'est évertué à photographier et à filmer. Puis, insidieusement, la plume a remplacé l'optique. Enthousiaste pessimiste, lâche téméraire, moqueur féroce, il puise dans ses aventures vécues pour raconter les histoires des êtres croisés sur sa route. Et s'il est en panne sur le chemin, l'imagination fait le reste. Christian Trabut aimerait que ses récits soient empreints de justice et de moralité; au vu de son parcours pour le moins baroque, ce serait ridicule. Cependant, au hasard des multiples rencontres faites dans toutes sortes de pays, une certitude: la vie est précieuse.