Un âge d'or
(Tahiti 1920-1923)
Une œuvre de Robert Dean Frisbie
Ouvrage broché portant le numéro ISBN 9791093406084, vendu 24 € et classé au rayon « Littérature », publié le 29 septembre 2017 par les éditions Ura, large de 125 millimètres pour 190 de haut et comportant 244 pages.
Traduit par Henri Theureau
Un jeune américain de 24 ans au cœur débordant de rêves d'aventures débute son périple dans le Pacifique par Tahiti, où il débarque en 1920. Robert Dean Frisbie, affectueusement appelé « Ropati », a la plume talentueuse. Rapidement devenu ami du grand James Normal Hall, il vivra trois ans sur une terre dont il décrira, dix années plus tard, de manière minutieuse, tendre et drôle, la vie quotidienne des habitants.
Ropati aime, à l'évidence, la simplicité unique de la vie tahitienne dont il se nourrit avec délectation. Mais il pressent également avec mélancolie que cet Âge d'or tire à sa fin, comme si les portes d'un Eden imaginé, attendu et recherché, se refermaient inéluctablement devant ses yeux.
L'auteur s'interroge. Les échanges de la vie insulaire, familiale et communautaire s'effacent devant l'irrésistible montée des valeurs urbaines du négoce et de l'argent, incarnées par les commerçants chinois. Robert Dean Frisbie pointe le développement graduel du commerce, annonçant l'avènement de la société de consommation.
L'Histoire contemporaine donnera raison à Ropati, qui leva le voile, comme d'autres témoins privilégiés de l'Histoire tahitienne, sur les réalités d'un microcosme déjà terriblement fragilisé par les épidémies, soumis à des autorités, missionnaires ou coloniales et au culte du Progrès...
Mais dont l'Âme, immortelle, porte encore en elle une magie à nulle autre pareille.
Né en 1896 à Cleveland (États-Unis), Robert « Ropati » Dean Frisbie arrive en 1920 à Tahiti où il passe trois ans. Il se lie d'une fidèle amitié avec James Norman Hall, avec qui il correspondra toute sa vie. En 1923 il part pour les îles Cook, puis Fidji, Samoa et de nouveau les Cook où il mourra en 1948, dans l'île d'Avatiu. Entre-temps il aura mené dans le Pacifique la vie aventureuse des « Beachcombers ». Il épouse une Polynésienne de Puka Puka, aux îles Cook, répondant au beau nom de Inangaro (Désir), dont il aura cinq enfants. Il publie the Book of Puka Puka en 1929, et My Tahiti en 1937. La maladie emportera son épouse en 1939, et il ira vivre seul avec ses enfants sur l'atoll désert de Souvorov (Suwarrow). C'est là que cette petite famille subira et survivra au terrible cyclone de 1942, que l'auteur conte dans The Island of Desire (1944).