Portraits
Une œuvre de Robert Brasillach
Ouvrage broché portant le numéro ISBN 9791094464199, vendu 20 € et classé au rayon « Littérature », publié le 02 mai 2019 par les éditions Laborintus, d'un poids de 255 grammes, large de 120 millimètres pour 180 de haut et 4 d'épaisseur et comportant 300 pages.
«Que faire de l’œuvre d’un écrivain condamné à mort pour intelligence avec l’ennemi à la Libération ? Fallait-il brûler les livres de Robert Brasillach après l’avoir fusillé le 6 février 1945 ? Depuis sa mort, la question ne cesse de resurgir…» Qu’en est-il aujourd’hui, près de 75 ans après son exécution, dans une France où la seule évocation des noms de Pétain, Maurras ou Céline à l’occasion de commémorations provoque empoignades et débats ? Etait-il opportun de rééditer Portraits ? La réponse - affirmative – me semble couler de source, car l’art n’a que faire de la morale. (Gilles Antonowicz) Depuis au moins un demi-siècle, pour le grand public, même lettré, le nom de Brasillach n’évoque le plus souvent que son inconduite idéologique pendant la guerre et sa condamnation en 1945. Plus, dans les meilleurs cas, un vague souvenir de la « Nuit de Tolède » dans son roman, best-seller des années 30, Comme le temps passe. C’est fort peu, au regard d’une œuvre abondante et variée, celle d’un homme qui perd la vie âgé d’à peine trente-six ans. En tout cas, c’est oublier que, parmi la profusion du romancier, de l’essayiste, du diariste et du dramaturge, Brasillach fut, malgré son jeune âge, l’un des plus grands critiques de sa génération. (Pierre Somville)